alto électrique, cello électrique, électronique, violon électrique
durée: 5:54
2011
Cruda est une voix qui éclate (“Il y avait qu’il fallait détruire et détruire et détruire / Il y avait que le salut n’est qu’à ce prix“), qui s’écrase dans des détails inharmoniques qui exaspère une expressivité âpre, efflanqué, cruelle. Elle est une appoggiature momentanée sur un état physique de déséquilibre, qui doit être préservé, soigné parce que fragile comme ce qui est intime et ne veut pas de mots.
VIII
«Es-tu belle, Douve?»
Amas de ferraille, ultime cri.
CRUDA est comme une voix qui explore et qui s’écrase dans des détails inharmonique qui exaspère une expressivité âpre, crue, cruelle ; c’est un s’appuyer momentané sur un état physique de déséquilibre, qui va conservé, assisté parce que fragile comme ce qui est intime et ne veut pas de parole. La pièce est composée et orchestrée par une multiplicité de lignes instrumentales. Ce style vocal extrême est orchestré par une variété de lignes instrumentales. La plupart d'entre eux ont été créés au cours de nombreuses séances d'enregistrement dans lequel les musiciens ont enregistré des dizaines de pièces individuelles, montés dans un second temps pour composer la voie électronique ; la partition pour le trio a été écrit plus tard, presque comme un négatif complémentaire.
L'homogénéité de timbre résultant de l'adoption des instruments électriques crée une fusion perceptive que confond ce que vous voyez joué en live avec ce qui existe en dehors du temps du concert.