Rien que Love, Hate, Necessity & Contingence

Germán Alonso

alto, contrebasse, électronique, guitare, percussion, violon, violoncelle

durée: 14:35

2015

Interprètes
Aurélien Ferrette
Daniel Zea
Florian Feyer
Jocelyne Rudasigwa
Mauricio Carrasco
Patrick Schleuter
Rada Hadjikostova

"Et maintenant que l’homme est en train de disparaître, on nous pose la même question que l’on posait autrefois à ceux qui proclamaient que Dieu était mort.
On nous dit : si l’homme est mort, alors tout est possible, ou, plus exactement, tout est nécessaire.
Ce que découvrait la mort de Dieu, ce que découvrait cette grande absence de l’Être suprême, c’était l’espace de la liberté.
Ce que découvre maintenant la disparition de l’homme dans cette immense lacune laissée par l’homme maintenant effacé, ce qu’on voit surgir, c’est la trame d’une sorte de nécessité ; c’est le grand réseau de systèmes auquel nous appartenons. Et on nous dit alors : tout est nécessaire."
Michel Foucault,
entretien avec Pierre Dumayet en 1966 dans Lectures pour tous

Rien que Love, Hate, Necessity & Contingence reprend certains aspects musicaux et extramusicaux de ma pièce antérieure Song of L.H.N. & C. pour les reformuler. La dialectique issue de l'opposition entre la contingence et la nécessité des éléments formelles et de l'instrumentation articule la pièce : la composition échappe à la rigidité ontologique à cause de sa double condition de work-in-progress et d'œuvre à effectif instrumental variable. Cela veut dire que les caractéristiques essentielles de Rien que... survivraient une restructuration de ses composants, comme une espèce d'opera aperta.  

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